Steiner contribue!


S’il en est ainsi, nous nous trouvons devant la tâche d’exposer avec plus d’exactitude la relation de Rudolf Steiner à la médecine. Selon moi, nous sommes nous-mêmes fautifs, eu égard à ces attaques et insinuations portés à l’encontre de Steiner. Avant d’esquisser ci-après quelques grandes lignes, on doit d’abord constater en principe ce que Rudolf Steiner, à la fin de son premier cours aux médecin, a formulé de la manière suivante : « Je ne voudrais jamais intervenir naturellement d’une manière quelconque moi-même dans une quelconque pratique de guérison, comme je ne l’ai jamais fait ». Dans ce sens — au sens de l’art pratique de guérir — Rudolf Steiner fut tout aussi peu le fondateur de la médecine anthroposophique, qu’il n’a fondé à chaque fois l’école Waldorf de Stuttgart, l’agriculture bio-dynamique ou même encore la Communauté des chrétiens.
Il développa très certainement leurs fondements spirituels — « les fondre » au sens de les réaliser, volontairement et en les dirigeant avec responsabilité devant le monde", en les mettant en route ce furent d’autres hommes et femmes qui le firent, ce sur quoi il insista. Émile Molt « fonda », ainsi compris, la libre école Waldorf —avec le collège des professeurs —, le Comte Karserlingk, et les fermiers associés à lui, l’agriculture bio-dynamique, Friedrich Rittelmeyer et la communauté des prêtres et pasteurs, la Communauté des chrétiens — et les médecins anthroposophes, la médecine élargie par la science de l’esprit. Dans tous ces domaines, Rudolf Steiner n’était pas immédiatement celui qui accomplissait l’action restreinte, ni non plus de manière directe celui qui l’impulsait. Il laissa les êtres humains libres, il n’exerça aucune pression sur eux, ni ne les enthousiasma exagérément ; Celui qui a lu les cours spécialisés de Rudolf Steiner, sait que des contenus et des perspectives y sont développés, qui ne sont ni faciles à percer à jour, ni directement saisissables — saisissables au sens de menant à l’action par une simple pouvoir enthousiasmant ou suggestif.
Contre les présomptions de Helmut Zander et d’autres, Rudolf Steiner ne créa aucune légion d’êtres humains dépendants de lui, mais il développa, en tant qu’enseignant spirituel, des points de vue qui peuvent être appréhendés et réalisés, même dans le champ de le médecine.

Cité in http://www.triarticulation.fr/AtelierTrad/TDK/DG7812A.pdf

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