Pour replacer le contexte, la vidéo dont ce clip est extrait date de fin octobre et a été mise en ligne le 2 novembre. Elle ne date donc pas d'hier.

Il s'agit d'un live à destination de nos bénévoles, comme nous en faisons maintenant toutes les semaines, pour leur présenter l'évolution de la Primaire Populaire, et répondre à leurs questions. L'objet plus large du live était de faire découvrir à des bénévoles nos techniques de mobilisation, mais en commençant par un "point politique" de parcours.

Commme nous l'avons toujours dit, nos adversaires ne sont pas Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon ou Anne Hidalgo mais E. Macron, V. Pécresse, E. Zemmour et M. LePen.

Qu'on en arrive à prendre 30 secondes d'une vidéo à usage interne, qui date du mois d'octobre pour la sortir de son contexte et utiliser une maladresse sur la forme pour discréditer un projet qui fait écho sur le fond à la volonté de 85% des électeurs et électrices de gauche et de l'écologie, nous rend tristes.

La reponse de Samuel traduit surtout l'exaspération de la jeunesse et de bon nombre de Francais et Françaises face à la façon dont la politique fonctionne aujourd'hui.

Nous le déplorons d'autant plus que la position de la Primaire Populaire n'a jamais été anti-partis. Nous avons même travaillé avec eux sur le Socle Commun pendant 1 mois pendant 2 à 4h par semaine. On a dit publiquement et à maintes reprises : "si vous, candidats et candidates, trouvez une voie pour le rassemblement sans nous, on arrête tout et on applaudit des deux mains". La réalité c'est que seuls et seules, les acteurs et actrices politiques n'y sont pas parvenus / parvenues, alors à nous citoyens et citoyennes de nous imposer en juge de paix.

Et oui, nous assumons les mots "s'imposer" et "rapport de force". Pour faire gagner l'écologie et la justice sociale, nous avons dit aux partis depuis le début que nous utiliserions 3 rapports de force : la masse, les parrainages (via le serment de Romainville) et l'opinion/dynamique dans les sondages.

Aujourd'hui les partis politiques nous tapent dessus aussi parce que nous sommes 311 000 inscrits et inscrites et qu'ils voient bien qu'on répond à une aspiration de leurs électeurs et électrices, et que les médias nous présentent désormais comme le plus gros processus de départage de cette élection présidentielle et/ou comme un processus à même de créer la surprise et une véritable dynamique dans cette élection. Nous sommes lucides : ces attaques vont donc continuer voire s'intensifier dans les semaines à venir.

Néanmoins n'oublions pas l'essentiel : on évolue dans un contexte où il y a eu 80% d'abstention aux dernières elections, et que seulement 16% des Français et Françaises font encore confiance aux partis.

Alors devrions-nous rester sur le bas côté et les laisser enterrer notre avenir alors que notre facture électrique explose, qu'un Français / une Française sur 10 fait la queue pour manger à la fin du mois et que l'ensemble des scientifiques nous dit qu'on a seulement 10 ans pour agir ?

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