Will - At0mium · @At0mium_
8th Sep 2014 from TwitLonger
Je viens de regarder le #CyprienGamingShow en diagonale... en un mot : Désespoir.
D'une part, vous avez le programme : belle grosse publicité à peiné déguisée que voila ! Regardez donc comme les jeux qui sortiront dans les mois à venir (Far Cry 4, Assassin's Creed, Sims 4, Evolve) sont "rigolos" ! Oui, je pense tout particulièrement à vous parents, qui aurez vos enfants d'à peine la douzaine qui vous demanderont d'acheter le mignon Evil Within car c'était fun avec copain Squeezie. En plus d'être complètement à la ramasse vis à vis de leur public (Pegi peut gentiment aller se coucher visiblement), le "spectacle" était, finalement, comme cette pubs que l'on passe pour regarder nos vidéos... sauf qu'elle coûtait 25 à 60 €. Miam.
D'autre part, était-ce pertinent de montrer ce visage là du joueur à la presse ? Pour, un chèque sans doute suffisamment intéressant au point de mettre son éthique et sa fierté personnelle au tapis, nos deux chers présentateurs viennent tout juste de donner un bel argument à tous les détracteurs de notre passion. Télévision et presse peuvent s'en donner à coeur joie, eux qui, pour beaucoup, ne comprennent rien à ce média qui nous plait tant.
Maintenant... que faire ? Condamner Cyprien et Squeezie pour nous avoir fait honte ? Bien sûr que non. Ils n'ont été que des outils, de simple "animateurs" un peut trop avides et crédules, payés pour leur notoriété et non pour leur talent. Alors oui, j'espère qu'ils ont eu la leçon d'humilité qu'ils méritaient : la présentation, l'animation, l'écriture d'un spectacle, c'est un MÉTIER et ça ne s'improvise pas avec des chiffres en main. Par contre, que l'on fasse passer de la propagande miteuse pour un spectacle de divertissement et ce, sans tenir compte de la morale (Prix, age du public, propos tenus, ambiance), ça, c'est un scandale.
Le désespoir est là. Nous, joueurs, ne changeons pas tant que ça, mais l'industrie du jeu vidéo et plus particulièrement la communication qui l'entoure, elle, peut en arriver à un point de pourriture sans nom. Ne généralisons surtout pas, car ce genre de prestation n'est pas non plus monnaie courante et certaines boites (de presse comme d'édition de jeux) sont bien loin de tout ça. Par contre, lorsque nous achetons nos jeux, n'oublions pas pas non plus la façon dont il nous a été vendus...