Pour situer le contexte depuis quelques semaines les ouvrier-e-s de Gad et Marine Harvest sont en lutte contre les licenciements. La politique de la CGT a été, comme d'habitude, de les laisser isolé-e-s dans leur entreprise, refusant d’œuvrer à la convergence et d'avancer le mot d'ordre d'interdiction des licenciements pouvant unifier toutes les boites en lutte.
Les militant-e-s du NPA ont, dès le départ, œuvré à la convergence, avancé le mot d'ordre d'interdiction des licenciements et c'est lors d'un meeting réunissant les boîtes en lutte contre les licenciements que cette manifestation a été lancée.
S'ensuit la manifestation du 26 contre l'ecotaxe organisée par la droite et le patronat, le recul du gouvernement qui les a boosté et la décision de ceux-ci de se joindre à la manifestation du 2 à Quimper avec leur propre mot d'ordre.
C'est alors que la CGT, avec le soutien du PS, d'EELV et du FdG décide de riposter en annonçant l'organisation d'une autre manifestation à Carhaix le même jour dont la question d'interdiction des licenciements n'est même pas avancée. La même direction de la CGT dénonce la "manifestation interclassiste de Quimper" alors que c'est eux qui, à longueur d'années, signent des accords avec le patronat et a laissé les ouvriers de Gad et Marine Harvest dans les mains de la réaction en n'ayant rien fait pour les unifier et défendre leur mot d'ordre d'interdiction des licenciements.
On se retrouve donc avec 2 manifestations, une à Quimper que la droite et la patronat essaye de reprendre à son compte et à laquelle participera les ouvrier-e-s de Gad et Marine Harvest et une organisée par la bureaucratie syndicale, pro-gouvernementale, qui lui reproche juste d'avoir reculé sur l'écotaxe!
Le NPA, tout comme d'autres organisations comme Attac, LO, Les Alternatifs, Breizhistance et une partie de la FSU (divisée cette dernière appelle aux 2 manifestations) ont décidé de rester à Quimper au côté des ouvriers en lutte pour y constituer un pôle de classe sur la base du mot d'ordre originel: Interdiction des licenciements!
Nous ne laisserons pas la colère ouvrière dans les mains de la réaction et nous ne participerons pas à l'opération de division prônée par la bureaucratie syndicale et du FdG sous fond de soutien critique au gouvernement

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