AlanShore4

Alan Shore · @AlanShore4

4th Oct 2013 from TwitLonger

L'#islamophobie ambiante, un #racisme avéré

http://lmsi.net/Pour-une-sociologie-de-l

- Jacques Chirac (1990) : « avoir des Polonais, des Italiens, des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans ou des Noirs ».

- Pierre-André Taguieff : « deux millions de musulmans en France, ce sont deux millions d’intégristes potentiels ».

- Michel Houellebecq : « La religion la plus con, c’est quand même l’islam. Quand on lit le Coran, on est effondré. L’islam est né en plein désert, au milieu de scorpions, de chameaux et d’animaux féroces de toutes espèces. Savez-vous comment j’appelle les musulmans ? Les minables du Sahara. Voilà le seul nom qu’ils méritent […], l’islam ne pouvait naître que dans un désert stupide, au milieu de Bédouins crasseux qui n’avaient rien d’autre à faire – pardonnez-moi – que d’enculer leurs chameaux ».

- Oriana Fallaci, dans "La Rage et l’Orgueil", elle y décrit par exemple une mobilisation pour des papiers d’identité, « dont ces Somaliens avaient besoin pour s’ébattre en Europe et faire venir les hordes de leurs parents ».

« les musulmans somaliens (…) défigurèrent et souillèrent et outragèrent la piazza del Duomo de Florence. (…) Une tente (…) aménagée comme un appartement. Des chaises, des chaises longues, des petites tables, des matelas pour dormir et baiser, des fourneaux pour cuire la nourriture, empester la place de la fumée puante. (…) Pour accompagner tout ça, les dégoûtantes traces d’urine qui profanaient les marbres du Baptistère (Parbleu ! Ils ont la giclée longue, ces fils d’Allah) ».

Ainsi, « les Albanais, les Soudanais, les Pakistanais, les Tunisiens, les Algériens, les Marocains, les Nigérians, les Bengalis » seraient tous des « trafiquants de drogue », des « bandits » et des « sauvages » qui « se multiplient comme des rats ». Selon le philosophe Alain Finkielkraut, l’auteure « a l’insigne mérite de ne pas se laisser intimider par le mensonge vertueux », « met les pieds dans le plat » et « s’efforce de regarder la réalité en face ». Taguieff soutient qu’elle « vise juste, même si elle peut choquer par certaines formules ». Quant au journaliste de Charlie Hebdo Robert Misrahi, il considère qu’elle « fait preuve de courage intellectuel ».

- Richard Millet, auteur d’un Éloge littéraire d’Anders Breivik, affirme vivre un « cauchemar absolu » lorsqu’il prend le RER à la station Châtelet-les-Halles, « surtout quand [il est] le seul Blanc » :

« il y a une douleur pour moi à me poser la question de savoir dans quel pays je suis, ethniquement, racialement, religieusement, etc. (…) Je ne supporte pas les mosquées en France ».

- Réagissant aux actes meurtriers de Mohamed Merah en 2012, le candidat Nicolas Sarkozy prétend que « les amalgames n’ont aucun sens », tout en rappelant que « deux de nos soldats [assassinés par Merah] étaient… comment dire… musulmans, en tout cas d’apparence, puisque l’un était catholique, mais d’apparence ».

- Jean-François Copé, popularise la légende du « pain au chocolat » : « Je pense à ces parents d’élèves traumatisés parce qu’un de leurs fils, qui prenait son goûter à la sortie du collège, s’est fait arracher sa nourriture des mains par une bande de jeunes qui se prenait pour une brigade iranienne de promotion de la vertu : “pas pendant le ramadan !”, avait-elle ordonné ».

- Le mythe de l’islamisation de l’Europe est inventé, propagé par de nombreux intellectuels européens et états-uniens : Oriana Fallaci, Alexandre Del Valle, Gisèle Littman alias Bat Ye’or, Christopher Caldwell, Timothy M. Savage, Melanie Phillips, etc. Certains d’entre eux définissent l’islamisation comme un « grand remplacement », selon l’expression de Renaud Camus (écrivain d’extrême droite et fondateur du parti de l’In-nocence) : le nombre d’Européens décline alors que celui des immigrés, de leurs descendants et des musulmans, bientôt démographiquement majoritaires, augmente. D’autres la définissent, à l’instar de la démographe Michèle Tribalat, comme : « l’apparition d’une minorité musulmane importante, de plus en plus sûre d’elle et exprimant des exigences [qui changent] notre cadre de vie, nos modes de vie et [limitent] nos libertés ».

- En 2004, Michèle Vianès, militante lyonnaise se revendiquant du féminisme, publie un livre comparant les maris de femmes portant la burka à des « chiens d’aveugle » :

« Pardonnez la métaphore, inélégante mais nécessaire, écrit-elle : la femme est aveugle, le mari est un chien d’aveugle. Sauf que le chien est attachant parce qu’il n’est pas responsable de la cécité de son maître, qu’il compense. Ici, c’est l’inverse. »

Elle déplore le manque de « courage » des musulmanes médecins :

« Quel gâchis de voir des femmes turques achever aujourd’hui leurs études de médecine et ne pas exercer en raison de pressions familiales qui leur interdisent de soigner des hommes ! Bien que médecins, elles ne songent pas à mettre du cyanure dans le thé à la menthe familial. Dommage ! »

- Dans un registre analogue, la militante Christine Tasin publie, sur le site Boulevard Voltaire dirigé par les journalistes Robert Ménard et Dominique Jamet, un virulent article intitulé « Que faire des musulmans une fois le Coran interdit ? ». Dans le « rêve » qu’elle échafaude, les gouvernants votent « une loi interdisant la pratique de l’islam sur notre sol, la vente du Coran et l’enseignement de celui-ci, mais ont garanti, bien entendu, la liberté de croire en Dieu, qu’il s’appelle Allah ou pas ». Les musulmans français ou étrangers « auront donc le choix » :

« S’ils veulent rester en France, ils seront dans un pays où disparaîtra toute visibilité de l’islam (…). Les nés-musulmans pourront alors librement abdiquer l’islam et devenir apostats ou pratiquer leur culte de façon totalement privée (…). Si cela ne leur convenait pas, ils auraient le droit de gagner un des cinquante-sept pays musulmans de la planète où règne la charia. (…) Bien sûr, il y aura contestations, émeutes et même menaces terroristes. Le pouvoir y mettra fin grâce à sa détermination sans faille, et, s’il faut sacrifier quelques extrémistes pour redonner à soixante-cinq millions d’habitants paix et protection, il faudra faire savoir que l’armée, dépêchée à chaque menace, n’hésitera pas à tirer dans le tas. C’est terrible, mais il n’y aura pas d’autre solution pour calmer le jeu et imposer notre loi. »

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