TiteAiyana

Aïyana · @TiteAiyana

18th Apr 2013 from TwitLonger

Dans toutes ses œuvres, Thoreau fustige violemment journaux, journalistes, coupables d'écrire ce que ceux qui les paient attendent qu'on écrive. Le journaliste formate la pensée et l'intelligence d'un nombre considérable de personnes. Il abêtit ses lecteurs en les tirant vers le bas : faits divers, absence d'analyse et de réflexion, potins mondains, commérages, endoctrinement politique...
Avec un peu d'esprit d'à-propos, on pourrait sans difficulté écrire le journal de demain douze mois à l'avance,voire douze années, tant le principe est la répétition du même. L'important n'est pas dans ce qui passe et vieillit, mais dans ce qui dure et brave le temps.
«Aucun pays, sans doute, n'a jamais été gouverné par une classe de tyrans aussi minables que le sont, à quelques nobles exceptions près, les rédacteurs de la presse périodique dans ce pays. Et comme ils vivent et règnent par leur servilité, en faisant appel au plus bas - et non au meilleur - de la nature humaine, les gens qui les lisent sont comme le chien qui retourne à son vomi.» (L'esclavage dans le Massachusetts) - Les radicalités existentielles, Volume 6

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