@XtopheMincke Les flamingants ont ressassé pdt des années que (tous) les wallons accusaient les flamands de nazisme. A force, beaucoup ont fini par le croire. D'oú cette paranoia, y compris chez des progressistes, qui les amène à m'accuser de cibler la collaboration flamande alors que je n'arrête pas de rappeller la résistance flamande et de la défendre ! Ensuite, les medias et les poltiques ont tout fait pour créer une identification entre "flamand" - "état flamand" "mouvement flamand" pendant que l'extrême droite se présentait comme parangon du "mouvement flamand". De ce fait, toute critique envers le VB qui viendraient de francophones touche des Flamands anti-VB. Mieux : les medias ont decidé du max de critique admissible envers le Belang, et les Francophones, pourtant cible du racisme du Belang, doivent ne pas dépasser les limites de la critique publiquement accepteble en Flandre. On ne peut pas parler des commemos SS pour dire que VB=NSDAP parce que les flamingants sont parvenus à faire croire que les résistants n'étaient pas meilleurs que les collabos. Dingue! La menace brandie en permanence est que cela alimenterait les votes pour le parti national-raciste. On est apparemment dans un simple mecanisme d'autodefense tres habilement instrumentalisé. Ce qui est magique, c'est que ce faisant, alors que les medias et les politiciens flamands sont quelquefois hallucinants de rage envers les partis wallons et les Francophones (PS Bashing, wallons paresseux, etc.) ces derniers sont présentés comme "pires que la NVA", s'ils osent la moindre critique un peu acerbe envers... la NVA avec une virulence qui dépasse le niveau acceptable dans des medias flamands. C'est le résultat en fait d'un long travail de mise en exergue de la "différence" entre "Waal" et "Vlaming" Grace à laquelle on me met au niveau de nationalistes populistes racistes parce que j'ose me permettre, en tant que francophone, de dire ce que je pense du ministre BELGE sous prétexte qu'il commémore un fasciste flamand. Et le bingo, c'est que cet ensemble permet à la NVA d'être défendue par des Flamands anti-NVA qui considèrent que les Francophones ne peuvent pas être trop critiques envers la NVA, parce que ce serait de la critique "antiflamande". A l'arrivée, un francophone antinationaliste est mis à égalité avec des nationalistes identitaires antiwallons. Et de Felix à Kattebel, en m'accusant d'être antiflamand, c'est eux-mêmes, progressistes incontestables, qui alimentent encore et toujours l'idée que j'aurais un jour fait un rapprochement entre Flamands et nazis, alors que j'ai toujours dit le contraire. Et ce faisant, si quelqu'un alimente la NVA, ce n'est pas moi, mais eux. Cette mécanique marchera tant que les progressistes flamands ne se seront pas débarrassés de leur peur panique de 's attaquer au Belang et á la NVA sur leurs commémorations nazies et leur programme fondamental et tant quils tomberont dans le panneau d'un soi-disant nationalisme démocratique. C'est quand même la seule region d'Europe occidentale où commemorer des nazis n'est "pas grave" tandis que critiquer les NVA qui le font revient à "se mettre à leur niveau" C'est dire à quel point 70 ans de flamingantisme d'extreme droite en Flandre ont fini par modeler une pensée qui distingue "flamand" de "wallon" jusque dans le droit à la critique, et à amener à confondre démocratie et nationalisme. Je ne sais pas comment on peut sortir de là et si on ne le peut pas, ce n'est pas la peine d'essayer de construire une démocratie ensemble, ça ne peut tout simplement pas marcher sur des "rapprochons nous" de deux populations qu'on a divisé le plus possible et qui ne comprennent même plus les mots des autres. Comment parler "solidarité" si l'on part du principe qu'un discours un tant soi peu radical venant d'un francophone es forcement un discours antiflamand ? Onmogelijk.

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